Routes et voies d'accès

La coulée Hunter du 23 juin 2022

Le Prolongement de la rue Hunter, sur le flanc du Chapeau de Napoléon, n’est plus qu’un long sentier escarpé, abandonné. Mais cette inconcevable construction, qui collecte l’eau de ruissellement d’un versant de la colline et la terre qu’elle charrie, s’active toujours à détruire son environnement.

Le printemps de 2022 n’avait pas apporté de catastrophe; mais l’orage du 23 juin, qui n’était pas des plus impressionnants et pourtant plus dévastateur que les précédents, allait rappeler aux riverains en aval de ce Prolongement que la menace n’avait pas été écartée. Un mini-torrent emprunta à nouveau le fossé de ce chemin pentu et encore, à son pied, ravina profondément la bretelle d’accès de la propriété des Clark-Dunford. Puis, il se fraya un passage dans les beaux jardins dont s’enorgueillit la maîtresse des lieux. Sur appel de notre couple, Wentworth-Nord a vite dépêché l’équipe nécessaire à la réparation des dégâts laissés sur la bretelle d’accès par la coulée.

La vidéo tournée par Mme Eleanor Dunford et publiée sur Facebook montre bien le caractère toujours dévastateur de cet événement récurrent. C’est sans compter qu’une partie des matériaux entraînés par ce ravinage aboutissent dans le lac Saint-François-Xavier; plus d’une tonne de débris assurément.

Et non seulement la coulée a charrié son lot de sédiments, mais elle a balayé dans le lac une partie de ce que les trois précédentes coulées avaient laissé sur les terrains riverains. Il est bien prévu que, dans un âge géologique encore lointain et répondant au phénomène d’aplanissement de la surface terrestre, toute la colline contribuera à remplir le lac, mais personne ici ne tient à voir ce phénomène s’accélérer ainsi devant l’impasse actuelle...

Les démarches auprès de la municipalité pour régler définitivement le problème ne semblent pas avoir encore porté fruits, et rien de concret n’aurait transpiré sur la solution envisagée. Le fait que des recours légaux, de part et d’autre probablement, aient été initiés explique-t-il l’apparente inaction sur le terrain?

La seule solution tangible demeure celle de redonner à la morphologie des lieux ce qu’elle était avant que tracteurs et pépines (tractopelles, selon l’OQLF…) ne détruisent la stabilité que la nature y avait établie. Avec les ans, les orages et le ruissellement rétabliraient naturellement l’équilibre rompu par la construction de cette route si rien n’était fait avant. Mais les riverains et le lac en paieraient le prix fort.

Par ailleurs, le Prolongement Hunter a dû fragiliser le terrain qu’il emprunte et qui menacerait lui-même, ici et là, de se disloquer et de provoquer une avalanche de pierres et de terre perpendiculairement à l’escarpement. Si un tel événement se produisait, il pourrait avoir un impact majeur sur les propriétés en aval et constituer une grave menace à la sécurité de leurs habitants. Dans un tel cas, l’apport en sédiments vers le lac serait également majeur et instantané.

Notons que les appels à l’aide et à l’action, à la municipalité comme à l’Association du lac, relancés par David Clark, victime de cette dernière coulée et inquiet de son impact environnemental sur le lac, ont suscité des échanges épistolaires sulfureux entre notre riverain et l’ALSFX. Tandis qu’il accuse l’association de ne pas avoir bougé, face à un événement récurrent et deuxième en importance après la coulée du lac Thurston comme menace à l’environnement du lac, souligne-t-il, M. Raymond Noël, Président de l’Association et M. Stephen Yeats, de l’Exécutif, accusent en retour M. Clark, par manque de jugement, de menacer et de chercher à intimider ses voisins, ses amis et sa famille, pour des motifs frivoles et vexatoires envers l’organisation. Messieurs Noël et Yeats, dont plusieurs jugent les propos envers M. Clark de calomnieux et insultants, exigent des excuses devant le ton de M. Clark à leur endroit; ils menacent de publier son courriel pour permettre à leurs membres et aux voisins d’en juger. Ce dernier n’en voit cependant pas la justification. 

Basé sur la seule connaissance des échanges dont nous avons été informés, et sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine

Hunter, le prolongement du problème!

Rappelons que le prolongement de la rue Hunter à flanc du Chapeau de Napoléon, sur une forte pente aboutissant sur la rive du lac Saint-François-Xavier, avait pour but premier de permettre aux quatre résidences secondaires situées à l’endroit de cette rive de se doter de fosses septiques pour se conformer à la réglementation.

À la séance municipale du 18 juillet 2018, M. André Soucy, ex-conseiller du district, demandait précisément si la Municipalité irait de l’avant avec le bout de rue requis, du côté des chemins Hunter et Sunny-Side, pour permettre la mise aux normes des installations et la disposition des eaux usées des propriétés visées. Le conseiller D. Zgodzinski lui répondait que, le coût étant disproportionné, on allait regarder pour des alternatives. Un propriétaire avait déjà installé une toilette à compost, ajoutait-il.

À l’été 2019, trois des propriétaires concernés plaçaient une demande de permis à la Municipalité pour faire prolonger le chemin Hunter jusqu’à une corniche à être aménagée en stationnement et point de retournement pour la circulation des autos et véhicules de services. Le quatrième propriétaire refusa de se joindre à l’opération.

Le 15 août 2019, ayant eu vent d’un tel projet par des arpenteurs sillonnant le sentier qui serait transformé en chemin carrossable, M. David Clark, écrivait à la Municipalité, avec copie à l’Association du lac, pour demander si un tel projet était prévu ou non. Si oui, il voulait recevoir l’assurance, avec copie des études adéquates réalisées, que les travaux seraient conformes aux recommandations des experts et que l’environnement ne serait pas menacé. Il indiquait les risques, pour lui évidents, de déstabilisation du versant de la colline posés par le degré de la pente et préfigurait l’aboutissement d’une forte sédimentation dans le lac. M. Clark exposait de même la menace certaine pour les propriétaires riverains d’ouvrir cette voie sur un versant aussi à pic. Il décrivait là les conséquences qui allaient effectivement en résulter.

Le conseiller Zgodzinski lui donnait alors l’assurance que, même si un projet avait pu être à l’étude, il n’était, en tout cas, pas à l’ordre du jour de la Municipalité. Quelques jours plus tard, M. Clark apprenait pourtant que les permis avaient été émis par la Municipalité pour la réalisation d’un tel projet.

Le 29 août, c’est le maire Ghali, lui-même, qui répond aux inquiétudes de M. Clark et de ses voisins. Il balaie du revers de la main les objections et les craintes exprimées, précisant que le projet qu’ils autoriseraient serait pour le plus grand bien de tous. Il indique qu’aucune étude environnementale n’était requise pour un projet de relativement si faible envergure.

Il avait visité les lieux en compagnie des inspecteurs et de l’ingénieur, et ne voyait aucun problème de rejet dans le lac d’un aménagement qui s’effectuerait à plus de 150 pieds du plus près de la rive. Si des mesures de mitigation spéciales devenaient nécessaires pour prévenir d’improbables impacts environnementaux, la municipalité allait en discuter avec l’entrepreneur.

(Ne venait-on pas d’appliquer un remède très coûteux et soumis à un suivi régulier, suite à l’erreur monumentale de la création de la Grande Côte, avec l’enfouissement de deux fosses à sédiments entre le pied de cette côte et le pont de Montfort, doublé du réaménagement du pavage et des fossés? Solution heureusement aux frais du ministère des Transports; mais qui ne réglait en rien la décharge de sels de voiries et autres contaminants dans le lac. Fallait-il s’aviser de commettre à nouveau une erreur semblable?) Le maire assurait également que les coûts ultérieurs d’entretien, été comme hiver, seraient à la charge des propriétaires responsables du prolongement.

Le chemin fut donc construit en septembre 2019, essentiellement sur une bande de terrains de la Municipalité, mais pas seulement. Les problèmes annoncés par M. Clark se concrétisèrent rapidement le 31 octobre, alors que se déchaînait la Tempête de l’Halloween sur une partie du Québec (Cf. Notre article «La Coulée Hunter» et les suivants).

Aucun système d’évacuation des eaux n’ayant été prévu lors des travaux, toute l’eau descendant de ce versant du Chapeau de Napoléon et rencontrant la nouvelle route, se retrouvait à traverser le terrain des Bonnin avant d’aboutir dans le lac; avec les conséquences environnementales désastreuses prévues dès le départ par M. Clark. Aujourd’hui, trente centimètres de vase s’y trouvent toujours.

Début novembre, une fois les travaux achevés et les premiers dégâts constatés, M. Bonnin et les Valiquette/Fortin avaient reçu une demande de la Municipalité pour autoriser l’aménagement d’un bassin de sédimentation sur leur terrain en bordure du lac. Désirant en savoir plus sur les conditions de cet aménagement ainsi que de ses conséquences sur la valeur de leur propriété, et à défaut d’avoir réponse satisfaisante à leurs questions, ils ne donnaient pas cette autorisation.

La Municipalité dut envoyer des équipes tenter de réparer les dégâts infligés à la propriété de M. Clark par la coulée et l’inondation des terrains riverains. M. Clark et son épouse, Mme Eleanor Dunford, dont le jardin patiemment élaboré au fil des ans avait été dévasté, passeraient en plus un nombre innombrable de journées à lui refaire une beauté.

Le 5 juin 2020, après plusieurs échanges avec la Municipalité durant l’hiver 2019-20, mais, malgré la demande, sans aucune réunion ou proposition pour appliquer une solution avant l’arrivée du printemps, Mme Claire Valiquette, au nom des propriétaires riverains lésés, Clark/Dunford, Fortin/Valiquette et Bonnin, lui présente un document qui résume leur point de vue. Elle note que les essais de remise en état et de protection des terrains affectés, les aménagements apportés au prolongement lui-même, comme la disposition de monticules de gravier sur sa bordure ou un rehaussement et une contre-inclination de sa surface, qui en ont d’ailleurs rétréci la largeur et l’ont rendu impraticable à la circulation, n’offrent aucune solution permanente au problème. Un second consultant, M. Viger, avait bien été mandaté sur le projet, mais sans que son rapport ou quelque solution proposée ne soit connus des intéressés.

Le groupe voyait trois options :
1. Un réaménagement complet de la route susceptible de résoudre les problèmes et qui permette, comme prévu, la vidange éventuelle de fosses septiques; mais comment et à quel coût?
2. Une option statu quo, avec aménagements susceptibles de réduire les impacts sur l’environnement et leur entretien; (essentiellement l’application d’un cataplasme sur une jambe de bois…).
3. Enfin, l’option qu’il préconise : faire marche arrière et remettre le tracé dans son état premier.
Il demande une réunion avec les autorités pour faire le point.

Le maire Ghali lui répond en indiquant, d’entrée de jeu et à l’étonnement du groupe, que le dossier lui avait été référé après les faits, puisque la demande de permis était du ressort de l’administration… Il avait visité les lieux, constaté les dégâts et s’en dit désolé. Il prévoit une rencontre pour trouver ensemble une solution satisfaisante.

La réunion a lieu. M. le maire rejette toute idée d’abandonner la route. Puis, il indique que la proposition du groupe qui contient l’aménagement d’un stationnement au pied du prolongement sera examinée. Un tel stationnement permettrait de rejoindre les propriétés enclavées en utilisant un terrain beaucoup moins escarpé pour une distance de marche à peine supérieure.

Mais rien ne se passera au cours de cet été-là, de même que pendant l’hiver 2020-21; sinon des dégâts supplémentaires et quelques travaux sur les propriétés affectées… Puis arrive un courriel de M. Zgodzinski qui dit, lui-même, ne plus recevoir toute l’Information de l’administration ou du maire en rapport avec le dossier (comme sur bien d’autres aujourd’hui, peut-on supposer).

Le conseiller arrivera toutefois à faire parvenir au groupe copie d’un rapport de M. Viger ainsi que le plan de M. Hébert avec l’aménagement de deux bassins de rétention/sédimentation. Le réaménagement requis des fossés coûterait, à lui seul, 129 000$ (sans les taxes et les imprévus). M. Zgodzinski organise aussi des réunions séparées avec les deux groupes de riverains concernés. À la consternation du groupe Bonnin, Clark/Dunford, Fortin/Valiquette, le conseiller finira par ne répondre à aucune des questions posées (stationnement, faisabilité des installations septiques, aménagement du prolongement, destinataires de la facture, etc.). Il indiquera simplement qu’elles sont toutes à considérer ultérieurement…

À la séance du Conseil du 20 août 2021, il invoquera le fait que le litige soit maintenant entre les mains des avocats pour, à regret, ne plus pouvoir en discuter. À cette même séance, le maire offrira de rencontrer le groupe, de prendre l’affaire en mains et de lui proposer une solution, à la condition que le conseiller n’y soit pas présent.

De son côté et s’adressant au maire Ghali, l’Association du lac avisait la municipalité qu’elle avait fait des analyses d’eau en bordure du lac, à l’automne, là où s’étaient déversés une bonne partie des effluents chargés de sédiments provenant du prolongement du chemin Hunter. Les prélèvements effectués après une pluie normale en son nom, par M. David Clark, relevaient des concentrations en phosphore dix fois plus élevées qu’ailleurs sur le plan d’eau. C’était même pire pour l’azote. En s’interrogeant sur ce qui pouvait arriver en cas de forte pluie ou de fonte printanière, elle invitait la municipalité à prendre les mesures correctives appropriées.

L’Ingénieur André Philippe Hébert, actuellement directeur par intérim du Service de la voirie et des loisirs, avait proposé la solution que lui dictaient ses connaissances; il fallait aménager deux immenses bassins sur la moitié des terres de M. Bonnin, en contrebas du chemin Hunter, pour collecter l’eau chargée de sédiments qu’y déversait le fossé. (Des fosses à sédiments plutôt, enfouies sous le même terrain, seraient-elles une alternative?) Une, deux, trois centaines de milliers de $ devraient suffirent à la tâche… C’est sans compter la nécessité de collecter ad vitam aeternam le contenu de ces bassins (ou de ces fosses). Et de quelles bourses proviendraient les fonds?

Entretemps, cette section prolongeant la rue Hunter est fermée à toute circulation. La nature tente déjà, visiblement, d’y reprendre ses droits. Vu la …rapidité du cheminement du dossier, c’est peut-être elle qui, au fil du temps, imposera la solution déjà proposée par M. Clark de revenir au sentier qui existait là avant!

Mais, d’autre part, les propriétaires qui ont commandé le projet et dépensé une petite fortune pour répondre aux exigences de la Municipalité, et à laquelle ils ont maintenant fait signifier une mise en demeure lui indiquant qu'ils tiennent à cette route, procèdent à des aménagements complémentaires, parfois coûteux, pour accéder à leur propriété à partir du prolongement Hunter. Deux ont ainsi choisi de créer un sentier qui part du pied de ce chemin pour descendre doucement, en diagonale, jusqu’à leur propriétés riveraines.

Le troisième y est allé d’un imposant escalier, au droit de son chalet à partir du prolongement Hunter, sur la pente raide; chaque marche étant constituée d’une grille de plastique. Une construction dont on n’ose évaluer le prix et qui risque de présenter un sérieux danger d’accident lors d’une utilisation par temps pluvieux ou en hiver.

Mais plus on investit dans ce projet irrécupérable, moins le retour à l’état initial du versant et le règlement définitif du problème, créé ici de toutes pièces et avec des répercussions environnementales inqualifiables, paraissent probables.

Ce retour au point de départ, la perte des sommes investies de parts et d’autres ne règleraient évidemment pas le problème de la mise en conformité des installations de rejet des eaux usées. M. Clark misait sur une vidange d’éventuelles fosses septiques par bateau-citerne, comme effectuée dans le bassin Ouest (Newaygo) du lac. Il faudrait toutefois aménager une rampe permettant son accès sur la partie Est (Montfort) du lac. L’autorisation de toilettes à compost ou autre dérogation à la réglementation actuelle, mériteraient, à notre avis, d’être aussi considérée.

Quant au quatrième propriétaire, celui qui a refusé de s’impliquer dans cette aventure, la Municipalité lui aurait accordé un traitement spécial, …l’interdiction d’utiliser son chalet!

Par Carl Chapdelaine

Le monstre Hunter

Comment régler l’énorme problème créé par ce projet insensé de prolonger la rue Hunter au flan de l’un des plus hauts sommets de la région? Tout ça pour permettre l’installation et la vidange de trois ou quatre fosses septiques pour autant de chalets, ou d'une fosse commune; plutôt que de se contenter d’une dérogation et de solutions alternatives, comme les toilettes à compost. Et l’on ne voit pas comment l’on pourrait, de toute façon, pomper le contenu de ces éventuelles fosses jusqu’à la «Corniche» Hunter, creusée en majeure partie dans le roc. On a ici une dénivellation et une pente si impressionnantes qu’elles posent en effet un défi supplémentaire à la finalité de ce projet.

Le creusement à la hâte, toujours dans le roc, du fossé qui borde maintenant en amont tout ce prolongement n’a fait qu’empirer le problème. L’eau du ruissellement de tout un pan de la colline, lors d’orages ou du dégel, emprunte avec furie ce canal avec toute la charge de sédiments qu’elle transporte. Supposée s’étaler en contre-bas de la longue pente empruntée, sur les terrains plus aplatis de la rive, tandis que sa charge en sédiments serait retenue par un (illusoire) barrage, l’eau a, au contraire, prolongé le fossé jusqu’au lac. Et l’on n’aurait pas encore assisté aux plus sérieux orages qui puissent survenir par ici.

Une partie de cette quantité effrayante de sédiments s’est accumulée en bordure de la rive, changeant définitivement l’état de cette dernière. L’accumulation est bien visible pour quiconque veut bien y jeter un coup-d’œil et qui connaîtrait son état antérieur. On a ici eu un événement qui nous rappelle un peu celui de la démolition du barrage du lac Thurston qui a conduit au recours collectif que l’on connaît et dont les conséquences environnementales et la perte pour les riverains touchés sont irrémédiables. Pire, on a créé une situation récurrente, comme lors de la construction de la Grande Côte sur la Principale. Le sable arraché au Chapeau de Napoléon, ou provenant du ravinement du terrain en contre-bas, va continuer à remplir cette zone peu profonde du lac, comme l’a fait pendant des décennies celui de la Grande Côte. Avec le temps, le courant va l’étaler bien au-delà de ce que l’on peut en voir aujourd’hui. Et même si l’on arrivait à retenir une partie des sédiments, comme avec la fosse creusée au pied de la Grande Côte, le phosphore et les autres éléments chimiques contenus dans l’eau aboutiront infailliblement dans le lac; comme c’est toujours le cas dans le chenal qu’enjambe le pont de Montfort, sels de voirie en moins.

Le fossé le long du prolongement n’est pas assez profond pour canaliser toute l’eau qui peut l’emprunter lors d’orages. De toute façon, comme il s’y trouve un replat à mi-pente et que l’eau si accumule, il est déjà essentiel de surcreuser le fossé. Il faudrait probablement quelques centaines de milliers de dollars pour compléter ce travail dans le roc tout du long. Et l’on ne ferait alors qu’accroître le problème d’apport de sédiments au lac.

Cette route de terre est constituée d’un replat formé en majeure partie des matériaux arrachés à la colline. Elle est ravinée à chaque ruissellement important; l’accumulation d’eau mentionnée plus haut pourrait la miner et en emporter une bonne partie qui dévalerait cette pente des plus abruptes. Il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé à ce chapitre (rochers dévalant la pente) lors de la construction de ce prolongement.

Qui trouvera une solution autre que de déconstruire ce chemin, de restaurer entièrement le paysage qui y existait et de permettre au ruissellement provenant du flanc de ce mont de s’étaler sur l’ensemble du versant boisé, comme la nature l’avait prévu? Engloutir davantage d’argent pour continuer le projet, sans pouvoir en arrêter la charge négative à long terme sur l’environnement, ou faire appel au bon sens et revenir en arrière? Où sont les protecteurs du lac qui exigeront que l’on règle le problème et que l’on ne fasse plus, toujours au nom de l’environnement, de telles bêtises?

Note : Merci aux riverains qui nous ont fourni constats et explications sur la situation, et qui portent cette cause comme plusieurs autres pour la protection du  lac Saint-François-Xavier.

Par Carl Chapdelaine

La «Glissade Hunter»

La suite le 13 avril 2020 (Facebook) : Extension Hunter Road fall 2019;     Plus

L’administration avait, semble-t-il, fait appel, plutôt après qu’avant, à un ingénieur  pour trouver une solution au sérieux problème d’inondation de propriétés riveraines généré par le prolongement en pente de la rue Hunter au flanc du Chapeau de Napoléon.

Le creusement d’un profond fossé doublé d’un remblai, du côté amont et tout au long de ce prolongement, fut le remède trouvé pour canaliser l’écoulement de l’eau de tout un pan de colline au-delà,  sur la section originale de la rue Hunter, de l’intersection empruntée par cette coulée de la «Tempête de l’Halloween» de 2019. En arrivant, plus bas, dans un terrain plat, le fossé aboutit maintenant à un ponceau qui permet au flot de passer sous la rue et de s’étaler dans un terrain vague, avant de rejoindre le lac Saint-François-Xavier.

Certes, l’enrochement d’une partie de ce fossé et le terrain vague doivent freiner la vitesse de l’eau et le transport des sédiments arrachés au mont. Au lendemain de la fonte des neiges, l’on peut cependant voir les traces d’une coulée printanière laissée sur ce terrain vague. Par ailleurs, l’état du fossé n’est peut-être pas définitif; des ballots de foin gênants, de la roche à dynamiter, etc., suggèrent le besoin d’une finition, et ne donnent guère belle figure à ce prolongement de rue. Le tout laisse aussi présager la nécessité d’un entretien perpétuel de cette section et un aménagement plus adéquat du terrain vague en bassin de sédimentation qui devrait protéger le lac d’un apport de sédiments.
                Par Carl Chapdelaine

La «Coulée Hunter»

Le 10 octobre, nous voyions un tracteur compléter les travaux de terrassement du prolongement de la rue Hunter, tout en haut d’une assez impressionnante côte accrochée au flanc du Chapeau de Napoléon. Cette entreprise des autorités municipales se déroulait malgré l’opposition de propriétaires auxquels, pouvons-nous comprendre, ces dernières imposaient une servitude en empiétant sur leur propriété. Lesdits propriétaires prévenaient aussi que la création de cette voie pentue, avec le déboisement et la mise à nu du sol, allait entraîner une érosion dont les rejets rejoindraient le lac Saint-François-Xavier en contrebas. Ils ne pouvaient imaginer à quel point ils avaient raison.

Le 31 octobre se déchaînait la Tempête de l’Halloween sur une partie du Québec; les Laurentides n’étaient pas épargnées. Le ruissellement sur le versant en amont de cette voie ne pouvait que s’y déverser. S’en suivit un flot impressionnant d’eau, probablement mêlée de boue, de gravier et autres détritus, qui l’emprunta, puis tourna dans la bretelle d’accès aux propriétés riveraines depuis le pied de ce prolongement de la rue Hunter. Il ravina profondément cette dernière avant d’inonder le terrain plat en bordure de la rive et de rejoindre le lac. La Municipalité dépêchera rapidement l’équipement et la main-d’œuvre nécessaires à la restauration du chemin ravagé.

Le profil de ce prolongement de la rue Hunter laisse aussi croire que, à son sommet, des débordements de ruissellement ont dû franchir là le côté aval de cette rue, avec sa corniche, pour dévaler en contrebas l’escarpement qu’elle emprunte. Ici, heureusement, aucune bretelle d’accès aux chalets riverains n’a encore été construite et le sol y est resté boisé, comme il devrait toujours le rester sur une telle pente.

Ce triste constat n’est-il qu’un épisode des conséquences de cette hasardeuse construction? Qu’arrivera-il lors de la fonte des neiges doublée d’orages sur ce versant? Ne devrions-nous pas assister à une coulée encore plus dévastatrice? Comment pourra-t-on, à plus long terme, régler le problème? Faudra-t-il installer une fosse à sédiments, comme au pied de la grande côte de la rue Principale; puisque l’on n’a visiblement pas retenu les enseignements de cette erreur monumentale qui, au fil des années, a presque comblé le chenal sous le pont de Montfort et toute la section du lac en aval? Ou créer un large bassin de rétention sur des propriétés privées, si l’on trouve quelque terrain plat au pied du prolongement Hunter? Ne faudra-il pas plutôt rendre à ce flanc du mont son couvert forestier et oublier un projet insensé, réalisé pour parer à une hypothétique pollution par les installations de traitement des eaux usées non conformes au règlement Q-2, r. 22 de quatre chalets riverains saisonniers? 

Wentworth-Nord aurait depuis embauché un ingénieur pour trouver une solution au problème d’érosion engendré par cette route. Et qui va payer pour réparer tout ça; en supposant que ce soit possible? Les propriétaires des chalets à desservir devaient se voir imputer le coût de sa construction; puis elle serait totalement prise en charge par la Municipalité, assurait le maire Ghali.

Le prolongement du chemin Sunny Side pour rejoindre le même endroit, plutôt que celui de la rue Hunter, aurait-il été préférable? Le flot aurait alors pu être canalisé vers le fossé longeant cette rue jusqu’à la fosse à sédiments au pied de la Grande Côte. Lors de la séance du conseil municipal du 10 juin 2013, le maire A. Genest indiquait qu’on avait fait ajouter le mandat de préciser les modalités de raccordement à la voie publique du «Secteur Sunny Side» à l’étude de faisabilité sur la mise à niveau des installations septiques commandée à la firme Laurentides Experts Conseils. Il s’agissait visiblement des quatre chalets visés par la présente entreprise et incluses dans ce secteur.

Pauvre lac; la construction de la Grande Côte, le déversement du lac Thurston, la Coulée Hunter et quoi après? Depuis l’élévation de son niveau d’eau, il y a plus d’un siècle, l’homme n’aura cessé d’accélérer son comblement. L’Apprenti sorcier de Goethe/Dukas, avec ses seaux d’eau, n’aurait pas fait mieux.

Note : Une vidéo, tournée le 1er novembre, publiée sur Facebook et commentée dans la langue de Shakespeare, décrit bien la scène survenue sue le Prolongement de la rue Hunter cet automne: Facebook, Eleanor Dunford  ou voir plus bas.

Ps. Les graphiques de Google Earth ne sont donnés qu’à titre indicatif. 

 Par Carl Chapdelaine

La vidéo de l'après coulée

La corniche Hunter

Un peu d'escalade et vous y êtes...

Rue vs environnement

Une question sur le prolongement de la rue Hunter, accrochée au Chapeau de Napoléon, fut adressée au maire à la séance régulière du conseil municipal du 18 octobre dernier. La résidente du lac Saint-François-Xavier voulait avoir des explications sur cette entreprise de la Municipalité.

Le maire Ghali précisa d’emblée que cette rue était une voie municipalisée. Comme nous l’avions déduit, il s’agissait de rejoindre trois ou quatre résidences secondaires riveraines pour y permettre l’installation et le service de fosses septiques. Le maire ajouta que cela allait éliminer une source de pollution pour le lac. (Faute de pouvoir enregistrer les débats, nous n’avons pu noter les termes exacts utilisés par le maire). M. le maire souligna que cette construction était à la charge des résidents concernés, avons-nous compris.

À l’occasion de la fin de ce conseil, probablement le plus long de l’année à date, l’heure ne se prêtait probablement pas à plus d’élaboration; mais notre soif de détails reste inassouvie.

Ces chalets saisonniers sont-ils actuellement munis de toilettes à compost; avec production limitée d’eaux ménagères? L’arrivée d’une route y permettra éventuellement un établissement à l’année et une fréquentation plus que doublée par les propriétaires concernés, leur visite et les services par route rendus accessibles. Si des toilettes à compost étaient remplacées par des toilettes ordinaires, la production d’eaux usées, alors uniquement ménagères, y serait décuplée et en totalité convertie en celle d’eaux noires. De toute façon, le concentré de ces nouvelles fosses septiques devra être récupéré et il empruntera la rue Hunter pour être évacué; service que la Municipalité compte d’ailleurs prendre en charge.

Peut-on nous démontrer, à l’aide des tests de pollution du lac qui ont dû être effectués au pied de ces résidences pour justifier les affirmations du maire, qu’il y avait vraiment lieu de construire une route à flanc de montagne et de devoir l’entretenir, pour y remédier? Ne devrait-t-on pas ici se contenter d’invoquer le respect de la réglementation actuelle sur le rejet des eaux usées des résidences isolées et pour laquelle l’on attend toujours les modifications annoncées sous l’ancien gouvernement et qui, espérons-le, privilégieront les avenues les plus écologiques?

Quelle sera la résultante globale alors de cette construction qui, avec l’addition d’entrées charretières et de terrains de stationnement en bordure de lac, risque de produire une charge supplémentaire de sédiments, voire additionnée de fondants pour l’entretien hivernal de ces derniers? Sera-t elle vraiment plus positive pour l’environnement du lac que l’aventure du chemin du Lac-Thurson? À long terme, c’est improbable; puisque la sédimentation pourrait être plus dommageable pour la vie d’un lac qu’une charge ponctuelle d’eaux usées possiblement contaminées.

En passant, les autorités publiques au pays ne devraient-elles pas trouver des justifications plus valables à la construction de routes, de pipelines ou autre que la préservation de l’environnement? Ne doit-on pas livrer au citoyen une information scrupuleusement assise sur des faits démontrés et qui ne risque pas de l’induire en erreur?

Par Carl Chapdelaine

Prolongement de la rue Hunter

La Municipalité va visiblement de l’avant avec un projet amorcé sous l’ancienne administration, comprenons-nous; c’est-à-dire le prolongement de la rue Hunter pour desservir quatre maisons sans accès routier. Il était question alors de permettre l’installation et le service de fosses septiques pour ces habitations.* 

L’extension de cette rue emprunterait par ailleurs certaines parcelles de propriété privée; sans que leur propriétaire n’en ait donné l’autorisation. 

Nous ne connaissons cependant pas le détail ou les dernières justifications de ce projet; ni si le coût de la construction sera refilé aux propriétaires desservis. Le prolongement de la rue Hunter dans la direction du chemin Sunny Side pourrait-il éventuellement rejoindre ce dernier ou les deux voies demeureront-t-elles des culs-de-sac? 

*Peut-on parler d’un projet tout aussi …environnemental que ne pouvait l’être celui du chemin du Lac-Thurson? Ce dernier était justement motivé par la nécessité pour les propriétaires d’une quinzaine de résidences saisonnières de se conformer à la réglementation sur l’évacuation des eaux usées. Il devait également détourner l’accès routier de certaines propriétés orienté vers le Corridor aérobique.

Cette prolongation de la rue Hunter est en effet accrochée au flanc de la montagne et certains craignent, malgré que le projet doive probablement être soumis à des normes établies, qu’il engendre un apport accru de sédiments dans le lac, en contre-bas. La rue Hunter et le prolongement entrepris ne nous semblent cependant pas être conformes au standard de routes, comme l’est le chemin du Lac-Thurson. Mais le soussigné ne sait pas à quelles normes la construction de routes ou de rues doit aujourd’hui se conformer; ou s’il peut y avoir dérogation à la règle, en fonction de l’impact sur l’environnement ou autre à considérer.

Sous toutes réserves; par Carl Chapdelaine

Le chemin du lac à la Croix

Le sentier d'hier est devenu une voie carrossable; mais à quelles fins? Est-ce pour permettre le lotissement de nouveaux terrains autour de ce lac sauvage ou simplement pour donner un accès plus direct au sentier des Orphelins, tel que le décrit la promotion des Domaines lac Saint-Victor? 

Le lac à la Croix est en tête absolue de sous-bassin-versant; il se déverse dans le lac Saint-François-Xavier, dont il est séparé par un marais allongé. En théorie, il ne doit pas être connecté au lac Saint-Victor, à deux pas; tout juste de l’autre côté de la ligne de partage des eaux entre le bassin-versant de la Rouge et celui de la Rivière-du-Nord. 

La phase 5 du développement des Domaines lac Saint-Victor concerne essentiellement le pourtour du lac à la Croix et le projet suit son cours; mais aucune construction n’est encore visible. Le lac semble peu profond, si l’on se fie à l’apparition de fleurs de nénuphars sur une partie de sa surface.  http://www.lacstvictor.com/terrains-disponibles/

Le chemin du lac à la Croix débouche sur le chemin des Berges-du-Nord qui borde le côté nord du lac Saint-Victor, avec ses propriétés prestigieuses. Une barrière cadenassée en interdit l’entrée aux véhicules; tandis que, à cette période de la saison, une immense armée de mouches à chevreuil (taons) bien entraînées vous a déjà repéré… La nouvelle route n’est pas la seule voie pour accéder au pourtour du lac; quelques bretelles d’accès à partir du chemin des Berges-du-Nord sont restées au stade du défrichage. Bien sûr, personne ne pourrait vous empêcher d’être parachuté dans le lac, le lac Saint-Victor ou tout autre lac au Québec; puisqu’ils appartiennent à tous.

Il est évident qu’un court prolongement d’une telle route vers le bassin de Newaygo du lac Saint-François-Xavier pourrait desservir un tronçon, à construire, de la rue Mount. Elle désenclaverait une partie de la quinzaine de chalets encore sans accès routier du secteur. Toutefois, ce nouveau chemin étroit ne rencontre pas les normes de construction requises pour un chemin public comme celui du Lac-Thurson. Il n’est d’ailleurs probablement pas dans les vues des Domaines lac Saint-Victor de permettre cette jonction.

Voie tracée pour le chemin du lac à la Croix?

Par Carl Chapdelaine

La «rue» Mount (essai)

Avant la construction du chemin du Lac-Thurson, la véritable rue Mount, du nom d’un propriétaire qui y habite, n’était que de quelques centaines de mètres rattachés à la rue du Chemin-de-fer, à l’est du pont de Newaygo. La cinquantaine de chalets sans accès routier bordant plus de la moitié du bassin Newaygo, au sud et à l’ouest, s’étaient vus attribués une adresse sur le prolongement virtuel de cette rue Mount. Plusieurs kilomètres de cette «rue» ceinturaient donc cette portion de lac, au gré des chalets qui s’y étaient fait construire; ou peut-être en suivant les corridors publics, parallèles à la rive sur le cadastre, et situés à 200 pieds de cette dernière. 

Le chemin du Lac-Thurson débouche perpendiculairement sur un tronçon qui longe la rive, construit dans le cadre du même projet et devenu une section réelle de la rue Mount. Toutefois, ce tronçon, qui devait éventuellement rejoindre le début existant de la rue, à l’est, ne se rend pas aussi loin que prévu dans cette direction. Il ne devait pas permettre un accès au Corridor aérobique; mais plutôt en  détourner la circulation qui l’empruntait déjà vers le nouveau chemin. Est-ce le fruit des pressions exercées par des résidents récalcitrants devant le compte de taxes qui leur serait refilé ou en raison d’un dépassement du budget initial? 

Il y a maintenant près de deux ans que les villégiateurs et quelques résidents permanents du lac Saint-François-Xavier concernés ont commencé à utiliser le nouveau chemin du Lac-Thurson; c’était même avant son inauguration. Quel a été l’impact sur ces résidents du désenclavement de ce secteur?

Nous n’avons pas encore pu enquêter auprès de ceux qui y ont des chalets saisonniers; normalement fermés durant la saison froide. Ceux qui avaient déjà des propriétés habitables à l’année, avec une installation septique conforme, n’ont peut-être pas connu trop de changements majeurs. Le principal étant l’accès par la nouvelle route plutôt que par voie d’eau ou quelque sentier hasardeux. La multiplication aujourd’hui de bretelles d’accès privées à ce nouveau tronçon de la rue Mount montre bien la transformation. Il est aussi certain que, pour leur propriétaires, les livraisons de matériaux et autres ne souffrent plus du casse-tête antérieur.

Pour tous les résidents du secteur désenclavé, la route a aussi, par exemple, amené des visiteurs, pas toujours désirés. Certains demandent si quelque propriété serait à vendre sur le bord du lac; mais ne peut-on craindre que ce soit parfois pour mijoter quelque cambriolage? Lorsqu’il n’y avait pas de chemin, comme c’est toujours le cas pour les deux douzaines de résidents saisonniers à la tête du lac et que la route ne rejoint pas, on ne voyait jamais d’étranger rôder autour; que les voisins, la parenté et les amis.

Si la route a désenclavé le secteur pour les humains, nous savions que ce ne serait pas le cas pour la faune. Cette assez impressionnante route allait enclaver tout un triangle de forêt, déjà délimité sur deux côtés par le chemin des Montfortains et le lac; ou du moins créer une barrière parfois infranchissable pour les animaux terrestres. Ce qui se passe serait parfois encore plus troublant. Il semble que plusieurs espèces soient désorientées; peut-être par le bruit que génère le passage des véhicules. Un résident a, en tout cas, observé des comportements étranges, notamment de lièvres qui tournent en rond; il les attribue à la présence du chemin.

Au niveau de l’évaluation municipale des propriétés, la situation ne semblait pas avoir encore évolué. Mais le rôle d’évaluation s’applique sur trois ans et ses données, par rapport au marché, sont de juillet 2015. La superficie du terrain était souvent déterminante dans la valeur totale de l’immeuble (terrain + bâtiment). Cette valeur dépassait même parfois celle du bâtiment. Des rénovations au bâtiment pouvaient cependant avoir fait monter la valeur foncière.

Il ne semblait pas y avoir eu beaucoup de changement de propriétaires par rapport à une liste antérieure. Par contre, comme on voyait déjà émerger quelques nouvelles maisons prestigieuses le long du nouveau chemin, avant même la fin de sa construction, on commence à assister aujourd’hui au même phénomène en bordure de lac.

L’évaluation de telles maisons, résidences principales ou chalets habitables à l’année, n’a plus rien à voir avec celles de la plupart des habitations déjà existantes. Nul doute que, avec le temps, la venue de propriétaires fortunés, à la recherche d’un «bord de lac», va amener ici le phénomène de l’embourgeoisement (gentrification), avec un remplacement de chalets qu’il ne vaudrait pas la peine de rénover et de toutes nouvelles constructions.

Les coûts de la mise aux normes des installations septiques pourraient accélérer la tendance dans le cas où leurs propriétaires actuels ne veulent ou ne peuvent pas investir une somme qui égale parfois la moitié ou même presque la totalité de l’évaluation foncière du bâtiment. Cette situation se traduirait déjà par la mise en vente de propriétés, notamment sur la partie de la «rue» Mount toujours et pour longtemps sans accès routier et sans possibilité d’y faire venir de la machinerie lourde. Mais qui va acheter une telle propriété aujourd’hui, à moins que ce ne soit pour le terrain? Et c’est lorsqu’il y a du terrain; certaines sont en effet carrément constituées d’un rocher minuscule.

Plusieurs de ces propriétés saisonnières sont munies de toilettes à compost et à faible débit d’eau; une installation peu coûteuse, théoriquement non polluante, qui ne demande pas de transport hasardeux par voie d’eau, et dans la ligne du développement durable à notre avis. Mais la seconde révision du règlement Q-2, r. 22, duquel on attendait leur autorisation sous certaines conditions, ne semble pas être une urgence pour le nouveau gouvernement à Québec. Alors qu’une première révision s’avérait ne rien modifier à la situation antérieure, la deuxième, promise sous l’ancien régime, aurait pu statuer différemment sur l’utilisation de ce système. C’est du moins ce que réclament les défenseurs de ce type de toilette à compost.

Photos du mois

Évaluation W-NGéoCentralis (Utilisez la recherche par adresse)

Par Carl Chapdelaine

Le raccourci Thurston

Le choix de ce raccourci est une évidence. Une longueur de quelque 70 mètres et une dénivellation d'environ 5 mètres; quelques boulders à éviter. Une énorme économie de coût et de durée de construction!
En date du 7 octobre 2015, et tandis qu'aucun jalon ne nous indique l'emplacement exact de ce raccourci, le travail de construction du chemin Thurston ne semble pas avoir débuté sur le terrain.

Chemin Thurson: appel d'offres

Chemin Thurson?

Le tracé original correspond au trajet jalonné. Le plan publié sur le site de la SEAQ* indique cependant la possibilité de couper l'appendice que forme le tracé au sud du lac Thurson. La longueur du chemin en serait grandement diminuée. *Ne peut pas être reproduit sans permission.

Voie tracée pour le chemin du Lac-à-la-Croix?

27 septembre, 2013, 20:44

Un sentier de même calibre que celui des Orphelins prolonge maintenant le chemin jusqu'à ce-dernier, à la tête du lac Saint-François-Xavier, après avoir longé le lac Lac-à-la-Croix. Un véhicule tout-terrain pourrait théoriquement l'emprunter. Comme tout le lac qu'il côtoie, cette voie fait partie de la phase 5, en cours de développement, des Domaines Lac St-Victor. Un maximum de huit grands terrains en bordure de lac y sont à vendre. Faut-il être citoyen du domaine pour fouler le sentier? Chose certaine, la balade vers ce dernier devient un jeu d'enfant. Elle vous amène derrière quelques-uns des châteaux qui bordent ce lac.
Le Lac-à-la-Croix est un superbe petit lac tributaire du lac Saint-François-Xavier, apparemment encore vierge de toute empreinte humaine; mais seuls les anciens pourront vous en dire plus. Même si elle n'est plus filtrée par un barrage actif de castors, l'eau qu'il déverse dans notre lac doit être irréprochable. Après la tempête, le débit de son tribut n'est d'ailleurs pas négligeable.
Le Lac-à-la-Croix est directement accessible, à sa tête, par le Chemin-des-Berges-du-Nord, du lac Saint-Victor, ou celui du Lac-à-la-Croix qui s'en détache à angle droit. Et pourtant, vous franchissez la frontière entre les bassins-versants de la Rivière-du-Nord et celui de la Rouge en quelques pas qui vous mènent d'un lac à l'autre. Des terrains y semblent actuellement défrichés.
Si le projet de voie d'accès du Secteur-du-Lac-à-la-Croix, de notre lac, se concrétise, c'est ce nouveau paysage que ses résidents apprendront à fréquenter. Mais, tant que les arbres garderont leur feuillage, le lac ne sera pas directement visible de cet actuel passage.
La vie de villégiature à la tête du lac Saint-François-Xavier est peut-être aujourd'hui à l'un des points tournants de son histoire. Par ailleurs, cette découverte n'est que l'une des toutes nouvelles et grandioses percées sur notre arrière-cour que le Sentier des Orphelins ouvre aux randonneurs, aux skieurs et surtout ...aux adeptes du vélo de montagne! C. C.

Nord-Wentwortois, route d'accès, etc.

Nord-Wentwortois, route d'accès, échange de lots, sentiers 

MUNICIPALITÉ DE WENTWORTH-NORD
SÉANCE ORDINAIRE DU 12 AOÛT 2013 Saint-Michel de Wentworth

2013-08-179 PROPOSITION ET DÉNOMINATION D'UN GENTILÉ POUR LES RÉSIDANTS DE WENTWORTH-NORD
Il est proposé par la conseillère Diane Théorêt ET RÉSOLU À L'UNANIMITÉ des conseillers de soumettre le nom de Nord-Wentwortois à la Commission de Toponymie Québec pour approbation.

AVIS DE MOTION DE PLUSIEURS RÈGLEMENTS DÉCRÉTANT LES MODALITÉS DE PRISE EN CHARGE DE L'ENTRETIEN PARTIEL DE CERTAINS CHEMINS PRIVÉS POUR 2013-2014
"Le règlement décrétant les modalités de prise en charge de l'entretien partiel de la rue du Chemin-de-Fer (# 814 au # 1042 inclusivement) par la Municipalité" soit présenté pour adoption lors d'une session subséquente de ce conseil ;

AVIS DE MOTION – RÈGLEMENT D'EMPRUNT # 2013-401 POUR L'AMÉNAGEMENT DE ROUTES DANS LE SECTEUR THURSONDOCMANOV DANS MONTFORT
ATTENDU QUE suite au dépôt du rapport PAPA, concernant le lac Saint-François-Xavier, il a été identifié que plusieurs systèmes septiques ne respectent pas les normes en matière d'évacuation et de traitement des eaux usées applicables pour les résidences isolées;
ATTENDU QUE L'article 3 du Règlement sur le traitement et l'évacuation des eaux usées des résidences isolées Q-2, r.22 stipule que « Nul ne peut rejeter ni permettre le rejet dans l'environnement des eaux provenant du cabinet d'aisances d'une résidence isolée ou des eaux usées ou ménagères d'une résidence isolée. »
ATTENDU QUE tel qu'indiqué à l'article 86 de la Loi sur la qualité de l'environnement « Sans restreindre les pouvoirs du ministre à cet égard, il est du devoir des municipalités d'exécuter et de faire exécuter tout règlement du gouvernement adopté en vertu de la présente loi qui édicte que tel règlement ou certains articles de ce règlement sont appliqués par toutes les municipalités »
ATTENDU QUE l'article 25.1 de la Loi sur les compétences municipales stipule que « Toute municipalité locale peut, aux frais du propriétaire de l'immeuble, installer, entretenir tout système de traitement des eaux usées d'une résidence isolée au sens du Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (R.R.Q., 1981, chapitre Q-2, r.22) ou le rendre conforme à ce règlement. Elle peut aussi procéder à la vidange des fosses septiques de tout autre immeuble. »
ATTENDU QU'à la lumière des études menées, des estimés et solutions présentées ainsi que de toutes les autres considérations et contraintes dont il faut tenir compte dans une perspective de développement durable de son territoire, la Municipalité considère que la solution la meilleures réside dans la construction d'une route;
Il est proposé par le conseiller André Soucy ET RÉSOLU À L'UNANIMITÉ des conseillers de donner un avis de motion pour la présentation lors d'une séance subséquente de ce conseil, d'un projet de règlement # 2013-401 – Règlement décrétant un emprunt pour l'exécution de travaux de construction de routes dans le secteur Sud-Est du lac Saint-François-Xavier, soit pour les secteurs « Thurson » et « Docmanov » à Montfort, dont le remboursement sera fait par l'imposition d'une taxe annuelle prélevée (montant à déterminer) sur les immeubles imposables des secteurs concernés.

2013-08-195 DEMANDE D'APPUI POUR UNE PROPOSITION D'ÉCHANGE DE TERRAINS DÉPOSÉE PAR LE DOMAINE DU LAC SAINT-VICTOR AUPRÈS DU MINISTÈRE DES RESSOURCES NATURELLES
CONSIDÉRANT QUE Monsieur Gino Ramacieri du Domaine du Lac St-Victor inc est propriétaire de vastes terrains constitués d'une partie du lot 15B et d'une partie des lots 14A, 14B, 13A et 13B du rang 8;
CONSIDÉRANT QUE le ministère des Ressources naturelles du Québec est propriétaire du lot 15A bordant la partie ouest du lac Saint-Pierre;
CONSIDÉRANT QUE Monsieur Gino Ramacieri du Domaine du Lac St-Victor inc a déposé une proposition d'échange de terrain le 18 juin 2012 auprès du ministère des Ressources naturelles du Québec, dont copie est jointe à l'annexe 1 du présent formulaire de recommandation;
CONSIDÉRANT QUE le ministère des Ressources naturelles du Québec a répondu à cette requête le 7 juin 2013 mentionnant que le Ministère ne pouvait donner suite à sa proposition d'échange de terrains;
CONSIDÉRANT QUE Monsieur Ramacieri réitère sa demande auprès du ministère des Ressources naturelles du Québec le 22 juillet 2013 et souhaite à cet effet obtenir un appui de la Municipalité;
CONSIDÉRANT QUE Monsieur Ramacieri estime que la proposition d'échange, une fois réalisée, profiterait à la municipalité de Wentworth-Nord à raison d'un investissement estimé à trois millions de dollars (3 000 000 $);
Pour ces motifs, il est recommandé au conseil municipal d'appuyer Monsieur Ramacieri dans sa demande auprès du ministère des Ressources naturelles du Québec dans le cadre de sa proposition d'échange de terrain.
Il est proposé par le conseiller André Payette ET RÉSOLU À L'UNANIMITÉ des conseillers d'appuyer la demande de Monsieur Gino Ramacieri auprès du ministère des Ressources naturelles du Québec.

2013-08-196 DEMANDE D'APPUI DE LA MRC DANS LE CADRE DE TRAVAUX D'AMÉNAGEMENT DANS LE RÉSEAU LA MONTFORTAINE SITUÉ EN TERRES SOUS C.A.A.F. [(Convention d'approvisionnement et d'aménagement forestier (forêt publique)]
CONSIDÉRANT QUE l'importance du développement récréotouristique sur le territoire de la Municipalité de Wentworth-Nord;
CONSIDÉRANT les récents projets d'aménagement de sentiers non motorisés réalisés par la municipalité dans le secteur Montfort;
CONSIDÉRANT la volonté de la M.R.C. des Pays-d'en-Haut de contribuer à l'offre récréotouristique dans l'ouest du territoire;
CONSIDÉRANT QUE la M.R.C. des Pays-d'en-Haut doit procéder à des travaux d'aménagement dans le réseau La Montfortaine, lequel est situé en terres sous C.A.A.F. et cela dès cet automne;
CONSIDÉRANT QUE les travaux d'aménagement visent à rendre le réseau praticable quatre saisons, car à l'heure actuelle, il est aménagé pour les raquetteurs seulement; CONSIDÉRANT QUE les travaux impliquent de construire des passerelles pour traverser des cours d'eau ou de détourner de courts segments de sentiers afin de contourner les milieux humides;
CONSIDÉRANT QUE ces interventions nécessitent des permis et autorisations de la part du ministère des Ressources naturelles du Québec et que la M.R.C. doit fournir une résolution d'appui de la municipalité de Wentworth-Nord à l'égard du projet;
CONSIDÉRANT QUE le projet présenté par la M.R.C. des Pays-d'en-Haut est conforme à la réglementation municipale en vigueur;
Pour ces motifs, le Service de l'urbanisme recommande au conseil municipal d'appuyer le projet d'amélioration du réseau de sentiers La Montfortaine situé en terres publiques sous C.A.A.F. à Wentworth-Nord.
Il est proposé par le conseiller André Payette ET RÉSOLU À L'UNANIMITÉ des conseillers d'appuyer le projet d'amélioration du réseau La Montfortaine de Wentworth-Nord.

2013-08-197 AUTORISATION D'UNE DÉPENSE – PROJET D'AMÉNAGEMENT DES SENTIERS À MONTFORT
ATTENDU QU'il a été nécessaire, pour respecter les conditions exigées par l'un des propriétaires de terrains sur lequel nous avons obtenu un droit de passage, de modifier le parcours initialement prévu et assurer la réalisation du sentier multifonctionnel;
ATTENDU QUE la modification apportée au parcours proposé à entre autres conséquence de complexifier et de prolonger la réalisation des travaux de construction et le nombre d'heures de location de certains équipements nécessaires;
ATTENDU QUE l'entrepreneur estime qu'un montant additionnel de neuf mille cent dix-sept dollars et cinquante-deux sous (9 117,52$) sera nécessaire pour compléter le travail; Il est proposé par le conseiller Philippe Alary ET RÉSOLU À L'UNANIMITÉ des conseillers d'autoriser le paiement de cette facture.

http://wentworth-nord.ca/images/stories/pdf-conseil/2013/PV-2013-08-12.pdf

Commission de toponymie

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